Faire vivre une école de coaching… rien que l’expression semble impressionnante. Et pourtant, le plus difficile n’est pas de créer l’école en soi, mais bien de la faire vivre, de la faire reconnaître, et d’en faire un lieu de transmission authentique. Beaucoup d’entrepreneurs se lancent dans la création d’une école parce qu’ils ont une expertise, une envie de transmettre, ou une vision du métier. Mais entre l’idée et la réalité, il y a un monde : celui de la légitimité, de l’équipe, du contenu, et du positionnement.
- Créer une école de coaching : entre enthousiasme et légitimité
- Développer une école de coaching : concevoir le contenu
- Faire vivre une école de coachin
Créer une école de coaching : entre enthousiasme et légitimité à construire
Sur le papier, créer une école de coaching n’est pas si complexe : monter une structure, déposer un programme, obtenir les agréments nécessaires… tout cela s’apprend. Mais très vite, une autre question surgit : comment faire reconnaître sa légitimité ?
Car au lancement, il n’y a pas encore de réputation, pas encore d’anciens élèves pour témoigner, pas encore de bouche-à-oreille.
Les premières sessions sont donc décisives. Il faut convaincre les premiers apprenants de croire en la qualité du projet, tout en construisant en parallèle une équipe solide et cohérente.Et c’est souvent là que se joue la différence : trouver des formateurs et formatrices avec les mêmes valeurs, la même vision du métier et la même exigence.
Une école de coaching, ce n’est pas seulement un programme, c’est une équipe humaine, un collectif aligné sur une manière d’accompagner.
Développer une école de coaching : concevoir le contenu
Transmettre une posture avant une méthode
Notre école de coaching n’a pas vocation à “enseigner le coaching” au sens strict du terme.
Son rôle est bien plus profond : elle forme à un métier, à une posture, à une façon d’être en relation avec l’autre.
Dès la conception du parcours pédagogique, nous nous sommes posé une question simple mais essentielle : Qu’est-ce qu’on veut vraiment transmettre en formant des coachs ?
La réflexion n’a pas mis longtemps à aboutir à un postulat : nous formons à une posture avant tout. Cette conviction a guidé l’ensemble du travail sur le fil pédagogique. Nous avons choisi de partir des situations réelles de coaching pour déterminer les compétences à acquérir, plutôt que de plaquer un référentiel “technique” sur nos réalités du quotidien.
Et pourtant, quand on regarde les référentiels de France Compétences, on constate un décalage : la posture, qui est le cœur du métier, n’y figure souvent qu’en filigrane.
C’est la même chose dans beaucoup de formations managériales : on y enseigne les outils, les techniques, les processus… mais rarement l’attitude intérieure, celle qui fait toute la différence dans l’accompagnement.
Alors comment enseigner ce qui ne s’écrit pas ?
Chez Agora Coaching, nous avons choisi la pratique comme levier central :
- Des entraînements en conditions réelles,
- Des supervisions régulières pour analyser la posture autant que la technique,
- Des débriefs d’entretiens pour comprendre les nuances du métier,
- Et une exigence constante de mise en cohérence entre “ce que je fais” et “ce que je suis”.
C’est ce travail en profondeur qui permet aux futurs coachs d’évoluer, non pas seulement comme techniciens, mais comme accompagnants conscients de leur posture et de leur impact.
Enfin, un choix fondateur : ce sont des coachs qui forment, et non des formatrices devenues coachs.
Et oui. Parce que transmettre la posture d’accompagnement, ça ne s’enseigne pas en théorie : ça se vit et ça s’incarne !
Faire vivre une école de coaching
Le défi d’un monde très concurrentiel
Une fois l’école créée et le contenu posé, un autre défi commence : exister dans un environnement saturé.
En effet, le monde du coaching est devenu un véritable écosystème où les formations se multiplient, les labels se diversifient, et le titre RNCP est souvent perçu comme un graal. Mais ce titre, s’il apporte une reconnaissance administrative, ne garantit ni la qualité pédagogique, ni la profondeur du travail sur la posture.
Le risque ? Que la formation au coaching devienne une simple accumulation de compétences techniques, déconnectées de l’essence du métier.
Dans ce contexte, le bouche-à-oreille reste la meilleure carte de visite. Une école de coaching se fait connaître par ceux qui l’ont vécue. Les anciens élèves deviennent les premiers ambassadeurs, parce qu’ils incarnent le fruit du travail de formation : leur posture, leur éthique, leur professionnalisme parlent d’eux-mêmes.
Un ADN fort
Mais pour que le bouche-à-oreille fonctionne, encore faut-il savoir porter son ADN. Chaque école doit identifier ce qui fait sa singularité : son approche, ses valeurs, sa façon de concevoir la relation d’accompagnement.
Chez Agora Coaching, cet ADN se résume en un mot : transmission. La transmission du savoir, bien sûr, mais aussi celle de l’expérience, du vécu, des doutes, des réussites et des apprentissages issus du terrain.
C’est aussi ce qui fait que le meilleur “commercial” d’une école de coaching est celui qui forme. Celui qui parle du métier avec passion, qui transmet avec justesse, et qui incarne dans sa posture les valeurs qu’il enseigne.
Créer une école, c’est créer un lieu de sens
Créer une école de coaching, ce n’est pas un parcours du combattant. C’est un chemin de cohérence. C’est un projet qui demande du courage, de la clarté et de la constance.
Parce qu’une école de coaching, au fond, ce n’est pas une structure : c’est un espace vivant où se transmettent une posture, une exigence, une manière d’être au monde.
Et si le mot “école” signifie étymologiquement “le loisir d’apprendre”, alors oui, créer une école de coaching, c’est offrir cet espace de transformation, pour soi, pour les apprenants, et pour le métier tout entier.
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Les accompagnements Agora Coaching
Odile Dufour, fondatrice d’Agora Coaching, est coach professionnelle depuis près de vingt ans. Passionnée par son métier et la pratique, elle a décidé de transmettre ses savoirs au travers d’une formation complète, certifiante et inclusive.
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