Je n’ai pas toujours été coach. Mais chaque expérience que j’ai eu m’a préparée à ce métier. Au travers de mon parcours, voici mon chemin vers le coaching professionnel.

17 ans, 11 entreprises : un parcours de coach atypique

On me l’a souvent dit et répété. Moi même, j’en suis consciente. Mon parcours de coach professionnelle est tout sauf linéaire.

Diplômée en contrôle de gestion, j’ai exploré de nombreux secteurs et métiers : responsable d’agence de travail temporaire dans les travaux publics, responsable d’un secteur dans le crédit-bail, responsable logistique dans les instruments de musique et la métallurgie lourde, ou encore secrétaire de direction dans une SCOP du bâtiment.

Mais mon expérience ne s’arrête pas là. J’ai également tenu des chambres et tables d’hôtes pendant six ans, exercé comme tricoteuse professionnelle pour Phildar, donné des cours de cuisine, et enseigné à des enfants sortis du système scolaire.

Beaucoup me le demandent : comment en es-tu arrivée au coaching professionnel ?

Au-delà des titres, je me suis aperçu au fil des années qu’un facteur commun se dessinait. Mes missions, aussi variées soient-elles, tournaient toutes autour d’un même besoin, d’une même envie. Et cette envie est toujours présente aujourd’hui dans mon métier de coach.

Accompagner les autres : un fil rouge

Au fil des années et malgré mes nombreuses expériences, un élément m’a toujours guidée : l’accompagnement. J’ai toujours eu à cœur de comprendre les compétences des autres, de déceler leurs acquis et de les aider à avancer à leur manière.

Je crois fermement que chaque individu dispose en lui des clés de son propre succès.

Mon rôle n’est pas de leur imposer une direction, mais de les aider à identifier et mobiliser leurs compétences naturelles. Chaque parcours est unique, et mon approche consiste à valoriser ce qui fait la singularité de chacun. Qu’il s’agisse d’expériences professionnelles, de talents innés ou de capacités acquises, tout peut être un levier de progression.

Mon approche de coach repose aussi sur une conviction forte : il faut cultiver ce que l’on nous reproche.

Par exemple, j’ai souvent été perçue comme quelqu’un qui pose trop de questions, qui met son nez partout, qui remet en question les fondamentaux et bouscule les choses. Mais c’est justement ce qui fait ma force. Ces qualités, qui peuvent déranger, sont en réalité les outils qui me permettent d’aider les autres à voir clair en eux, à prendre conscience de leur potentiel et à avancer avec confiance.

Dans le bon métier, et le bon contexte, ma principale faiblesse est ainsi devenue ma plus grande force dans mon parcours de coach.

sylvain gllm X4dBqRUzO2U unsplash scaled - De salariée à entrepreneuse :  retour sur mon parcours de coach !

Le coaching : une évidence plus qu’un choix

Au fil de mon parcours, je ne suis pas devenue coach par coup de cœur, mais par évidence.

J’ai découvert les métiers de l’accompagnement un peu par hasard, lorsque quelqu’un m’a posé une question qui a tout changé : “Qu’avez-vous envie de faire ?”

C’est ainsi que je suis entrée dans le domaine de l’insertion. J’ai commencé avec trois convictions fortes : 

  • une vision positive de la vie, 
  • la certitude qu’il existe des métiers où poser des questions peut aider, 
  • et l’envie d’aider les autres. 

Pendant six ans, j’ai accompagné des personnes sans être officiellement formée, mais en m’appuyant sur de nombreux échanges.

Puis, je me suis posé une autre question essentielle : comment accompagner sans me perdre moi-même ? J’avais besoin de structurer mon approche, d’apporter un cadre à mon intuition. C’est ainsi que je me suis formée au coaching.

Aujourd’hui, je suis convaincue que chaque individu possède en lui les ressources nécessaires pour réussir. Mon rôle de coach n’est pas d’apporter des réponses, mais d’aider à les faire émerger. Le coaché est intelligent, il a simplement besoin d’un cadre pour déployer son potentiel.

L’entrepreneuriat : une vocation naturelle dans mon parcours de coach

Quand on devient coach et qu’on se lance à son compte, on oublie souvent que le premier jalon c’est l’entreprenariat. Avant d’accompagner les autres, on doit se coacher soi-même pour poser les bonnes bases. Entreprendre, c’est un état d’esprit à mon sens. On le développe indépendamment du reste. Et il faut être convaincu du sens qu’on y met pour durer dans le temps. Pour avoir un parcours solide.

Pour ma part, depuis toujours, je savais que je serai indépendante.

Ma première tentative entrepreneuriale a eu lieu à 24 ans, mais le manque de sécurité financière m’a contrainte à faire machine arrière. Pourtant, l’envie d’entreprendre ne m’a jamais quittée.

Aujourd’hui, être à mon compte me permet d’aller à mon rythme, de faire mes propres choix et de respecter mes propres schémas. Cela me donne la liberté de choisir mes partenaires, de changer de direction quand je le souhaite et de saisir les opportunités qui se présentent à moi.

L’entrepreneuriat, c’est aussi être son propre moteur. Et pour ça, je n’ai besoin de personne pour me motiver.

Un parcours, une trajectoire assumée

Mon parcours de coach atypique n’est pas un frein, mais une richesse. Toutes ces expériences ont été des étapes qui m’ont amenée là où je suis aujourd’hui : une coach passionnée par l’humain et convaincue que chacun a en lui les clés de son propre succès.

Les accompagnements Agora Coaching

Odile Dufour, fondatrice d’Agora Coaching, est coach professionnelle certifiée depuis près de 15 ans. Elle propose des accompagnements collectifs ou individuels.

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Photo : Sylvain Gllm